|
|
||
|
372 Les Spectacles de la Foire.
|
||
|
|
||
|
apparu, ayant à ladite tête une ouverture dont elle paroît fouffrir beaucoup, ayant même, en notre préfence, jeté les hauts cris entre les mains du chirurgien, de façon qu'elle n'a point été en état de npus parler. Nous rend ledit Caudon plainte des faits ci-deffus.
Signé : Caudon.
■f Et ayant fait venir par-devant nous ledit particulier arrêté, il nous a dit fe
nommer Gilles-Louis Hiart de Verdun, bourgeois de Paris, demeurant rue St-Paul ; que fortant du fpectacle dudit Gaudon, ladite femme étant à fa porte l'a infulté et frappé ; que, dans fon premier mouvement; il lui a lâché un coup de la canne .qu'il tenoit à fa main, mais n'avait pas deffein de la maltraiter et qu'il protefte contre toute plainte.
Defquels comparutions, dires et plaintes nous commiffaire fufdit avons donné acte et en conféqueuce nous avons fait panfer ladite bleffée nommée la femme Letierce, dite Dartois, par le fleur Cazaux, chirurgien pour ce mandé, qui nous a dit avoir trouvé une plaie fur le coronal à la partie fupérieure d'un pouce et demi de longueur, avec une contufîon confidérable qui donne à la malade des envies de vomir, ce qui prouve que la caufe peut être dan-gereufe, et attendu le fait, nous avons envoyé ledit de Verdun au For-l'É-vêque, etc. *
Signé : Cazaux ; Chenu.
Et le famedi dix-huit dudit mois de février fur les dix heures du matin, en l'hôtel et par-devant nous, Gilles-Pierre Chenu, etc., font comparus ledit fleur Gourliez dit Gaudon, dénommé de l'autre part, demeurant à préfent, pendant la tenue de 1_ foire, rue Château-Bourbon, et Paul-Michel Letierce dit Dartois, cocher du fleur Germain, orfèvre du Roi, demeurant rue des Vieux-Auguftins, mari et maître des droits de Anne Rendu, fa femme, qui eft la bleffée dénommée au procès-verbal de l'autre part : Lefquels nous ont dit qu'ils fe défiftent purement et Amplement de la plainte par eux rendue, etc. Signé : Letierce ; Gourliez dit Gaudon ; Chenu.
(archiva Aet Comm., no 856.)
|
||
|
|
||
|
VIII
L'an 1765, le mardi 24 feptembre, huit heures du foir, en.i'hôtel et pardevant nous, Claude-Robert Coquelin, etc., eft comparu Nicolas Duru, caporal de la garde de Paris, de pofte aux Enfans-Rouges : Lequel nous a dit que le fleur Leroi, infpecteur des jeux fur le boulevard, lui a remis un particulier aceufé d'avoir infulté le fleur Gaudon, pourquoi il l'a mené par-devant nous. • Eft auffi comparu le fleur Pierre Gourliez. dit Gaudon, entrepreneur de
|
||
|
|
||